En phase avec les fumeurs
L’interdiction de fumer dans les lieux publics a un effet pervers auquel personne n’avait jamais songé. Je connais au moins deux cas intéressants d’anciens fumeurs qui ont recommencé à cette occasion.
La raison est simple, avant ils pouvaient encore respirer un peu de nicotine dans les cafés. Et tout à coup, c’est fini. L’air est pur et le manque se fait sentir. La première avait arrêté pendant sept ans et se déclare finalement « assez heureuse d’avoir recommencer. En plus j’ai perdu les quelques kilos que j’avais en trop. » La seconde avait arrêté durant cinq ans et pour elle aussi ce fut un plaisir : « Cela ne me serait pas venu à l’idée à l’intérieur avec toute cette fumée, mais dehors sur les terrasses, en plein air, j’ai recommencé. »
Notons enfin qu’avec l’arrivée du froid, le quotidien des fumeurs se durcit et les poumons souffrent davantage. Car la fumée se mélange à l’air froid et il faut fumer vite. Alors qu’avant on pouvait fumer lentement en lisant le journal et en buvant un café. La loi, dite sur la santé publique, change la vie des fumeurs. En mal, mais certains diront que c’est tant mieux.